Angel Arekin – No Love No Fear

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Angel Arekin, c’est 22 livres en 10 ans. Ecrivaine française, elle enchante son lectorat aussi bien avec de la Fantasy que de la New-Romance. Aujourd’hui, elle répond à quelques questions autour de son univers et de l’écriture.


Bonjour Angel Arekin. Vous êtes écrivaine depuis de nombreuses années. Comment arrivez-vous à trouver votre place au sein de la scène littéraire française?

Petit à petit, c’est un long travail. On creuse sa place. Par le bouche-à-oreilles souvent. C’est un exercice de longue haleine qui exige beaucoup de patience, de générosité avec les lecteurs qui sollicitent de vous connaître et d’énergie.


Une question trotte souvent dans l’esprit des lecteurs. Est-ce vraiment compliqué de se faire publier en France? Combien de temps cela vous a-t-il prit?

J’ai mis près de dix ans à être publiée. Les éditions Plume Blanche m’ont donné ma chance, avec le Porteur de Mort. Donc, oui, c’est très compliqué, même si les nouveaux auteurs, notamment en romance, le sont beaucoup plus facilement aujourd’hui que par le passé, mais cela ne vaut que pour la romance. Pour d’autres genres littéraires, c’est encore une démarche très longue et complexe, où patience est maître mot. Les maisons d’édition demeurent encore frileuses sur les auteurs français. Certaines, notamment dans les nouvelles maisons d’édition, s’ouvrent et mettent en valeur les auteurs français, mais il y a encore, à mon sens, beaucoup de chemin à parcourir.


Comment arrivez-vous à gérer votre vie professionnelle et votre vie d’écrivaine?

Difficilement, en oubliant de dormir ou en mangeant devant mon écran d’ordinateur.


Où puisez vous votre inspiration?

Le plus souvent, de la musique. Une bonne mélodie raconte une histoire d’elle-même. Je mets les mots sur les notes. Mais cela peut aussi venir d’un bon roman comme d’un bon film. Un thème abordé peut m’amener à en créer de nouveau ou à le développer à ma manière.


Aux vues de votre bibliographie, le genre dominant est la new-romance. Pourquoi ce style littéraire plutôt qu’un autre?

La romance n’est pas plus dominante pour moi que la fantasy. J’ai autant de romans en fantasy dans mes tiroirs. Le Porteur de Mort compte à lui seul 6 volumes, et je vous fais grâce des autres. Mais j’aime la romance, car dans toutes bonnes histoires, il y a toujours une histoire d’amour qui se cache derrière. Il m’arrive même de mixer les deux genres, mais vous le découvrirez plus tard.


L’un des premiers ouvrages que vous avez publié s’intitule Le Porteur de Mort, un ouvrage de fantasy. Est-ce un genre dans lequel vous vous sentez à l’aise? Pourquoi avoir changer de genre?

Je n’ai pas du tout changé de genre, j’écris seulement dans les deux. Je n’aime pas vraiment avoir une étiquette au-dessus de la tête. J’ai même envie d’écrire un thriller un jour.

Je me sens toujours très à l’aise en fantasy, j’aime toujours autant ça. Créer un univers à part, déterminer un organe de pouvoir, des mœurs, des codes, des façons d’exister différentes, et surtout la possibilité de façonner sans limite tout ce que l’on désire. La fantasy permet une plus grande largesse imaginaire, ce qui n’est pas le cas en romance. Je me heurte très souvent aux codes déterminés et je m’amuse à les faire voler en éclats, parce que je déteste respecter une façon de faire qui devient tellement routinière qu’on a ensuite l’impression de tout le temps lire la même chose.


no-love-no-fear,-tome-1---play-with-me-862166Vous avez récemment sorti No Love No Fear aux éditions Hachette Black Moon. Un récit qui reçoit beaucoup d’avis positif sur la blogosphère. Une moyenne de 4,5/5 sur les sites spécialisés. Les retours des lecteurs influencent-ils votre écriture?

Non, cela me fait seulement très plaisir, mais si on se fait trop influencer, dans un cas comme dans l’autre, on finirait par oublier l’essence pour laquelle on a commencé à écrire. Ça me motive, ça me booste pour continuer, mais ça n’a aucun impact sur mes écrits. En général, je me cloisonne lorsque je démarre un nouveau roman.


Quels sont vos projets pour cette année 2017? Des salons, des publications, des sorties?

Plutôt bien commencé. Mon prochain roman Sans Cœur sort le 7 avril chez Hachette Black Moon. Le tome 2 du Porteur de Mort sort le 9 mai et le tome 2 de No Love No Fear sort le 7 juillet, mon planning est plein pour l’année 2017.

Pour les salons, je serai aux Futuriales le 29 avril et les 7 et 8 mai pour le salon du fantastique à Paris.


Quel est votre plus beau souvenir dans votre vie d’auteure?

J’hésite entre le jour où j’ai eu entre mes doigts le premier broché du Porteur de Mort ou la première fois que je l’ai vendu en salon à un jeune homme tout timide.


Un petit mot pour la fin?

Merci pour cette interview. J’espère que vous vous plairez dans mon univers. A très bientôt.


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